Le consulat général du Maroc organise avec l’aide de la ville d’Orléans une rencontre avec des auteurs marocains francophones de renom , le 21 mars à 18h30 à la salle KID du théâtre d’Orléans. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du salon du livre de Paris qui invite le Maroc cette année.
Mamoun Lahbabi Moha Souag
Mounir Serhani
annonce consulat du Maroc
Présentation de ces auteurs en avant-première de cette manifestation qui nous fait honneur
Mamoun Lahbabi
Economiste , professeur à l’Université Hassan II de Casablanca, Mamoun Lahbabi a d’abord écrit des livres de sciences économiques . . A ce jour, il en est à son treizième roman. Son sujet de prédilection: la place de la femme dans la société marocaine.
« Dans chacun de ses romans, et à travers les personnages qui les animent, l’auteur dévoile quelques pans de la société, parfois en empruntant des métaphores, souvent en essayant de sonder les âmes pour toujours plus comprendre. A bien des égards, Mamoun Lahbabi est un écrivain de l’intime qui cherche, par ses écrits, à mieux découvrir sa propre vie. » (source: site des éditions Harmattan)
2000-Dorhan
Légende ayant traversé intacte tous les temps dans des mémoires jalouses de leur secret, Dorhan, cette cité des justes » sans juge et sans coupable » est l’aboutissement inaccessible d’un parcours construit d’innombrables images fugaces. Dorhan est une histoire où les personnages n’appartiennent à aucun temps, où les repères sont impalpables. Elle se prolonge dans la rencontre fusionnelle qui l’achève.
2004- Sur tes pas
À travers ce long poème en prose, ce chant lyrique, l’auteur fait la célébration de la femme, multiple, identifiée à tout ce qui est beauté.
2005 –Plus que tout au monde
Les états d’âme d’une mère qui cherche désespérément à donner naissance à un fils.
«…Pendant plusieurs jours, Tamy refusa obstinément de s’alimenter. Les yeux hagards, elle accompagnait, inerte, le temps qui dure. Sa vie, ou ce qu’elle en ressentait, avait mal avec le réel.
2005 –Chemins de l’amertume -épuisé
2007-La brume des jours
Ce récit est un périple tourmenté dans le passé. C’est une histoire de tendresse où des existences sont décrites sans ressentiment, malgré les douleurs traversées. C’est un livre de chaleur, un magma de souvenirs qui vibre au son d’une passion rageuse éteinte sur les charbons ardents d’une fatalité implacable. Il a pour décor les forêts de cèdres de l’Atlas, les venelles de la médina de Fez et leurs insondables mystères, ou encore les lagunes de Oualidia.
2008-La pénombre des masures
L’histoire de quatre jeunes femmes qui passent de la périphérie de Casablanca, le fameux bidonville de Sidi Moumen où elles ont eu une enfance difficile, au centre-ville.
L’ouvrage aborde la misère des campagnes, exode rural vers les périphéries des centres urbains, prolifération de l’habitat insalubre, pauvreté extrême, immigration clandestine vers l’Europe, tyrannie, corruption…, autant de manifestations de ce qui est convenu d’appeler sous-développement.
« Mina aimait ces histoires jamais avares d’horizons. Elle furetait sans son imaginaire pour explorer de nouveaux rêves, pour se fondre dans des univers sans repères livrés à des désirs d’adolescente. C’était pour elle une sorte de voyage entrepris à l’abri de toute entrave. Une partance dépourvue de balises, une errance dans les contrées imprévisibles des envies et des espérances. Très souvent, dans ces livres, des pages avaient été arrachées, parfois pour emporter des images, parfois sans raison, inutilement. Si Mina s’offusquait de ces comportements, elle ne déplorait nullement ses pans d’histoire disparus. Au contraire, ces vides lui offraient des motifs supplémentaires pour envisager et construire. A son tour, elle apportait, à sa guise, la pièce manquante s’accordant ainsi une part dans l’aventure dont elle se faisait alors témoin actif. «
2010-La vie volée
L’histoire d’une bonne trimbalée de maîtresse en maîtresse, au gré d’un hasard sans indulgence.
Un récit qui scande la vie des mal-nés, ceux dont l’existence est fragmentée et qui n’ont rien sinon un vague espoir reporté implacablement. Un livre de tendresse, parcouru d’éclats de voix vibrants d’une poignante histoire d’amour tissée au fil des jours entre une femme sans amarre et un écrivain rêveur. Solitude et réprobation à l’égard d’une société conservatrice s’emparent de cet homme quasi reclus. Une passion bouleversante pour cette femme se faufile, à son insu, sous l’emprise d’une présence chaleureuse où tourments du passé et désir ardent du futur s’entremèlent avec force.
2010- Vie de brouillard
Vies de brouillards relate l’histoire de quatre jeunes femmes parties du fameux bidonville de Sidi Moumen à la périphérie de Casa où elles ont eu une enfance difficile. Une ascension aux moyens, souvent peu recommandables, Les filles tentent de rattraper le temps perdu mais à chaque fois leur passé les rattrape. Certaines images qui jaillissent de ce passé sont choquantes : la petite fille de dix ans violée par l’homme le plus respectable du quartier, dont l’apparence est si irréprochable qu’on lui donnerait le bon Dieu sans confession ; la gamine qui voit sa mère appliquer un torchon sur le visage de sa petite sœur âgée de trois jours jusqu’à ce que mort s’ensuive.
2013- L’épreuve de la passion
Peu de joie rythme la vie de Lamia. Ni le luxe tapageur d’un milieu nanti, ni les voyages aux quatre coins de l’Europe n’attisent son goût de vivre. Et puis cette rencontre fulgurante qui investit sa vie jusqu’à l’absorber. Dès lors, Lamia mène une existence en montagne russe, tantôt dans l’extase de sa passion, tantôt dans le tourment d’une double vie. Ce roman est à la fois celui de l’heur et du malheur. Il raconte le vertige de l’amour et la fréquentation des tourments. C’est un roman qui conjugue conviction et renoncement en évoquant quelques scènes d’une société qui a encore mal avec sa réalité. C’est un roman sur la résignation qui déroule l’existence inaboutie de personnages qui peinent à se révéler à eux-mêmes leurs propres vies.
https://www.youtube.com/watch?v=Mx3xvtftZP4
http://femmesdumaroc.com/actualite/mamoun-lahbabi-amour-quand-tu-nous-tiens-1503
2015-la lumière de l’aube
Aziz et Maha sont heureux. Mais en chacun d’eux vrille une tourmente : pour Aziz, c’est l’obsession inassouvie d’écrire un roman ; pour Maha, c’est l’amertume d’avoir perdu ses rêves d’adolescente. A travers l’incapacité de l’un et les désillusions de l’autre, c’est la vie d’un couple aux utopies éteintes qui est ici racontée, dans un pays où l’évolution de la société apporte son lot de contrastes
2015-Entre tes mains
Une histoire d’amour qui a pour protagonistes des gens appartenant à des classes sociales différentes. Yassir est un fils de bonne famille. Après des études en philosophie à la Sorbonne, il est rentré au Maroc pour suivre de loin les affaires de l’entreprise familiale. Celle que tout le monde appelle « Shéhérazade » est manucure dans un salon de coiffure de Casablanca. “Entre tes mains” de Lahbabi Mamoun est une apologie de l’amour et des sentiments purs. Passion intense et désir se consument et se confondent dans un monde contemporain où les utopies amoureuses se concrétisent rarement.
2016 – Une douleur à vivre
Grand voyageur, esthète épris de tous les arts, Malik Amr flâne dans Hô-Chi-Minh-Ville. Au hasard d’une visite dans une galerie de peinture, son regard est happé par une toile où figure une femme. Le galeriste lui apprend que le tableau est l’ouvre d’un artiste vietnamien. Il part aussitôt à la recherche du peintre dans l’espoir de retrouver son modèle. Commence alors un long périple qui le mènera d’un peintre à l’autre, au Vietnam, en Chine ou encore en Inde. Finira-t-il par la retrouver ?
Moha Souag
Poète, nouvelliste et romancier, Moha Souag est né à Boudenib, dans le sud-est du Maroc où il a longtemps enseigné le français. Voix marquante de la littérature marocaine contemporaine, il se consacre aujourd’hui entièrement à l’écriture. Son roman « Nos plus beaux jours » a reçu le prix Grand Atlas 2014.
1986 « l’année de la chienne » -prix de la meilleure nouvelle en langue française
1988 les années U roman
1997 -Thé amer
1999 Les joueurs
« La nuit se retira comme une lourde main chaude et le soleil revint, inlassable pèlerin, s’incrusta dans tout ce qui était encore vivant dans le ksar. L’espoir remplit l’air comme l’odeur de la terre humide au début de la pluie. »
2000 Iblis conte satirique
traduit en turc
2001 Le grand départ -nouvelles
Passions et conflits humains sont décrits dans une ambiance où se mêlent la réalité et la fiction, le tout inspiré par la vie au quotidien.
2003 la femme du soldat
Une femme seule : parce que sous la coupe d’une belle-mère possessive, acariâtre, sans la chaleur du mari parti à la guerre.Un homme seul : engagé pour l’amour des siens à améliorer leur quotidien, satisfaire leurs besoins.C’est l’histoire de ces deux solitudes que Moha Souag nous fait partager dans le style dépouillé qui est le propre des gens du sud.
Trois jeunes harragas marocains de Ksar Es Sour. Aziz Day, Hamid Ragde, Samir qui ne pensent qu’à émigrer en Europe se lier de relations d’amitié, d’abord, puis d’amour « si affinités » avec des femmes étrangères souvent d’un certain âge
2010 –Contes à Moha
A travers ce recueil, Moha Souag décline des contes, plus ou moins longs, qui relatent de multiples histoires, dans différentes dimensions spatiotemporelles, différents styles et avec un objectif d’aboutir à différentes morales sur les plans social, culturel et humain. »Contes à Moha » est un recueil de contes inspirés par des séances en atelier d’écriture, consistant à créer des contes avec des matériaux modernes et contemporains. Il s’agit d’un jeu qui libère l’esprit des entraves des formalités scolaires, de la pesanteur d’une logique de cause à effet, des contraintes lexicales et des finalement du carcan du sens et qui, en même temps, ouvre des perspectives au développement d’une imagination libre et innovante.
2011 Un barrage de sucre roman
La construction du barrage sur le Ziz est l’occasion de révéler des personnages parfois durs, parfois tendres, en face d’une nature hostile. C’est dans ce contexte qu’évolue un jeune ingénieur qui a cru en un avenir meilleur ! Réussira-t-il à se faire une place dans ce désert ?
2011 Indiscrétion des cocottes-nouvelles
Recueil de nouvelles sur les peines et les joies d’individus luttant contre leurs illusions.
2014-Nos plus beaux jours roman-Prix Grand Atlas
Dans le train entre Casablanca et Marrakech, un journaliste au crépuscule de sa carrière prépare son entrevue avec Fadéla, la célèbre cheikha qui a courageusement pris en main son ingrat destin de femme. Ce voyage sera l’occasion de rencontrer Mouna, chorégraphe qui rentre tout juste de l’étranger, esprit libre qui s’est pareillement affranchi des pesants diktats d’une société qui néglige aussi ses artistes. Les récits croisés des vies de ces deux femmes à la force de caractère peu commune, en même temps qu’ils bousculent ses repères et lui renvoient un reflet amer de ses inaccomplissements, d’homme et de citoyen, suscitent chez le narrateur un faisceau de réflexions sur les contradictions de son monde, ses inerties, mais aussi ses changements, inéluctables, dont la violence est parfois l’ultime expression.
2016 La semaine où j’ai aimé -roman
Didon Benkoa, étudiant en droit qui enchaîne les petits boulots pour survivre, garde peu d’illusions sur son avenir, convaincu qu’il ne lui sera pas permis de devenir un « avocat du diable ». Quand il rencontre la troublante Nate, il se résigne à renoncer aux fantasmes de sa jeunesse et à entrer dans le moule terne, mais respectable et tout désigné, du mariage, malgré sa hantise de l’insincérité féminine et de la perte de sa liberté. La diabolique Reihana vient, cette même semaine, bouleverser son projet. En prenant possession de lui et en lui faisant vivre un cauchemar éveillé, malgré tout tentant, ladjinn amoureuse fait chavirer le peu de certitudes qui lui restent. Mais ne créé-t-on passes propres démons avec ses « orgueils déplacés » ? De Rabat à Las Vegas ou Tamegroute, entre balades urbaines psychédéliques, visionshallucinées, fantasmatiques ou d’horreur, virées féériques dans des mondes parallèles etretour vers la terre natale et le sein maternel, la folle semaine de Didon Benkoa est peut-être l’ultime épreuve qui fera de lui un adulte.
La prose incisive de Moha Souag donne ici libre cours à une fantaisie truculente qui, sielle n’efface pas le désenchantement d’une réalité contemporaine implacable, fait de l’apprentissage de la vie et de l’amour une sacrée farce
http://www.libe.ma/Moha-Souag-l-Ecriture-et-la-Vie_a9861.html
Rachid Khaless
Il ne peut malheureusement plus venir à Orléans, mais on peut quand même vous le présenter!
Rachid Khaless est agrégé de lettres françaises. Il enseigne à l’Université Mohammed V de Rabat.Il est poète, peintre et traducteur. Il est présenté comme une voix singulière de la poésie marocaine contemporaine. Son écriture traduit à la fois la révolte contre l’ordre et la morale établis et une rencontre nouvelle avec le lecteur, débarrassé du confort intellectuel où une tradition l’avait figé..
2004 Cantiques du désert -Préface de Abdellatif Laabi
Ce poème est l’odyssée d’hommes insoumis qui traversent un désert hostile en quête d’actions majeures. Animés d’une volonté qui ne recule jamais, ils sont décidés à prendre leur destinée en main et bâtir enfin une terre d’élection.
« Récite, récite jusqu’à l’émersion du sang », car c’est ainsi qu’on peut mesurer la rage du désert surles faces ravagées des hommes. » Rachid Khaless s’acquitte de cette tâche par un travail originalsur sa propre voix (extrait de la préface)
2009 Dissidences
Sa voix s’impose d’emblée comme l’une des plus authentiques du paysage poétique marocain. Le poète poursuit un parcours personnel sans concessions, interrogeant constamment ses limites propres et les possibilités du langage. Et ce deuxième recueil s’inscrit dans un vaste projet de remises en cause.
« Je ne confonds pas le jour et son absence : je suis vif et mon sang me porte où meurt le vent, à me disséminer :
Parmi la tribu du pollen j’ai fait un milliard d’émules
Et nul ne sait avec quel vent je conspire pour essaimer vos coeurs de mes fleurs vénéneuses »
2015 «Quand Adam a décidé de vivre» (éditions la Croisée des chemins).
Ce roman parle de l’histoire de Adam Maâfouf. Soldat naïf, déclaré officiellement mort, ilentreprend des démarches inouïes pour se faire reconnaître de ses semblables
2016-Pour qu’allah aime Lou Lou
Lou Lou, égérie du Continental, un bar que fréquentaient les Américains établis à l’époque àPort-Lyautey, est invitée par le narrateur, près de quarante ans après l’avoir quitté, à célébrer ses amours perdues, ses noces ajournées, dans ce même lieu qui a vu naître etmourir sonidylle avec un soldat yankee. Ce haut lieu de la fête, redevenu banal, va la conduire,d’évocation en évocation, à vivre un bonheur insoupçonné. Cette veillée improvisée estl’occasion pour le narrateur de disséquer les gestes et les paroles des occupants de ce bar éminemment romanesque, et de s’interroger sur le sens de la vie – une vie constamment menacée par les intégristes qui sévissent dans l’arène publique. Plus que le
récit, conduit demain demaître, c’est l’étincelle de beauté qui émane de chaque page quienchantera le lecteur
Issam Eddine Tbeur
Sa présence à Orléans est incertaine. Ce qui n’empêche pas non plus de le présenter.
Issam-Eddine Tbeur est professeur agrégé de français, formateur à l’école Normale Supérieure de Rabat, Lauréat à plusieurs reprises du prix de la nouvelle, dans le cadre de concours organisés respectivement par le magazine Tel-quel en collaboration avec Tarik Éditions (deuxième prix, 2007), l’institutfrançais de Casablanca (premier prix, 2008) et l’Association marocaine des Enseignants de Français (premier prix, respectivement en 2009 et 2010).Certains de ses textes ont été publiés dans le magazine Tel-quel et dans des
recueils collectifs :
2007 – départ Volontaire grand prix de la nouvelle
2009, – Aïn Ayiss »,
nouvelle parue dans le recueil collectif Une ville uneœuvre, Anthologie de nouvelles sur les villes du Maroc, L’Harmattan
2012, Nom de quartier, le nom... »,
nouvelle parue dans le Volume II,intitulé Poème urbain, de l’ouvrage collectif Casablanca Œuvre ouverte, Le
Fennec
2013, « Le Repas de Noël »,
nouvelle parue dans le recueil collectif Nouvelles marocaines, Casa-Express Éditions, 2013
2015,
Rires et insignifiance à Casablanca,
Truculentes, drôles, ces histoires servies par une plume inventive, nous plongent dans divers milieux de Casa, captant au passage le pouls de personnages hauts en couleur et la respiration d’unMaroc en pleine évolution.
« Prenez une pomme de terre, mettez-la dans un verre d’eau, placez ce verredans un rayon de votre bibliothèque, il y pousse des roses naines : ce sont lesnouvelles d’une fluidité et d’une luminosité remarquables. C’est prouvé littérairement par I.-E. Tbeur dans son premier recueil de nouvelles Rires et insignifiance à Casablanca paru aux éditions La Virgule. Dans sa «nouvelle»liminaire, le narrateur, qui s’assimile à une pomme de terre, mêle l’exerciced’admiration littéraire à la réflexion sur la création et tout ce qui peutl’empêcher, l’angoisse du doute et l’auto-humiliation. D’emblée, une finecomplicité et une souriante sympathie sont nées entre l’auteur en herbe − lapomme de terre − et tous les aspirants écrivains qui sont les lecteurs. »
(Guilliz Mustapha dans Al Bayane le 4 8 2015)
Mounir Serhani
Agrégé de lettres françaises (ENS- Rabat), Mounir SERHANI est né à Ksar El Kébir en 1982.
Ancien boursier international de l’Ecole Normale Supérieure-LSH de Lyon où il a obtenu un masterde philosophie politique (L’interprétation de la Loi chez Averroès), à l’issue duquel il a été nommémajor de sa promotion, et un doctorat sur La relation gouvernants- gouvernés dans les miroirs desprinces arabo-musulmans. Il prépare actuellement un doctorat sur L’Evolution du style dans lesœuvres romanesques de J.M.G Le Clézio à la faculté Chouaib Doukkali à El Jadida- Maroc.Parallèlement, il est enseignant de français-philosophie dans les classes préparatoires littéraires(LSH), à Rabat et les classes préparatoires économiques et commerciales du Groupe La Résidence àCasablanca.
2008 -Bulles poétiques
2010 Etude de la Boite à merveilles,
ouvrage critique
2014-Je vais au noir silencieux –poésie
2016 Il n’y a pas de barbe lisse- roman
https://www.youtube.com/watch?v=XIhxVRTOj_Q
Zahra, jeune fille voilée avant même d’être pubère, souffre de la violence de son père, qui menace de la retirer de l’école à la moindre désobéissance. Ce père, tout à la fois haï et adoré, est unintégriste religieux à double discours, à double visage, et pourtant respecté de tous. Perdue dans unmonde hybride où les frontières entre le sacré et le profane sont brouillées, pourrat- elle se reconstruire, devenir femme un jour et vivre, enfin ? Grâce à sa meilleure amie, puis à son mari,elle renaîtra à une nouvelle forme d’amour, et à une religion tolérante et mystique. Mais peu- on enterrer à jamais une enfance vécue dans la prison de l’inceste et de l’hypocrisie ?
2016-Nue comme nuit (poésie)
L’amour sert de toile de fond a` ce recueil qui prend pleine conscience de la constance mortifere des « fausses etreintes » : « Je suis pauvre de toi » ou encore « Je t’offre un baiser, tu me le retournes couteau ». Une incessante ambiguite´ habite l’ecriture simple mais dechire´e de Mounir Serhani. « Je renaitrai de tes caresses » clame la voix positive, tandis que l’echo lui re´pond en arguant de la desperante « dissyme´trie de l’amour »…
La presse en parle
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