Édition 2013 du
Printemps & Cinémas du Maghreben collaboration avecle cinéma les Carmes,Citizen Carmeset la Région Centre |
Du
7 au 11 juin 2013.
– Androman de sang et de charbon de Az Alarabe Alaoui-Lamharzi (2012)
en présence du réalisateur – Allez-Yallah de Jean-Pierre Thorn (2006)
présence de caravanières sollicitée
– A qoui rêvent les fennecs de Sarah Tikanouine (2012) en présence de la réalisatrice
– Militantes de Sonia Chamkhi (2012)
– L’insolence du jasmin en hiver de Paul Rapinat (2013) en présence du réalisateur
– Les caravanières des droits des femmes – exposition de photos avec le soutien de la région Centre
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Diwan- Centre, association interculturelle autour des cultures de la Méditerranée, et le Cinéma des Carmes sont heureux de vous présenter le troisième festival du cinéma maghrébin qui se déroulera du 7 au 9 Juin 2013. Le festival « Printemps et Cinémas du Maghreb » 2013 vous invite à regarder les femmes : en effet, les films et documentaires récents tunisiens, algériens et marocains choisissent de les montrer dans leur quotidien, leurs difficultés, leurs amours, leurs joies, leurs souffrances. Qu’elles soient à l’image de cet arbre rare nommé « Androman » en amazigh que l’homme ravage, qu’elles soient « militantes » dans la Tunisie post-révolutionnaire, qu’elles soient le porte-drapeau victorieux du football algérien à la coupe arabe des Nations, elles forment une immense caravane , pleine d’énergie et ce, des deux côtés de la Méditerranée …
Mères courage, filles de feu, femmes de conviction : on en revient à cet hymne « Allez – Yallah ! »
Nous remercions tous les partenaires qui nous ont permis d’inviter quelques réalisateurs pour en débattre avec le public de l’agglomération orléanaise et de la région Centre.
A toutes et tous, bon festival !
Vendredi 7 juin 2013 19h00 – Ouverture officielle du 3° festival PCM au cinéma les Carmes Buffet maghrébin – Restauration possible au délicat & scène après le débat |
Vendredi 7 juin 20h
Cinéma les Carmes
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Samedi 8 juin 19h30
Cinéma les Carmes
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Dimanche 9 juin 18h
Cinéma les Carmes
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Androman
De sang et de charbon
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Allez Yallah
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L’insolence du jasmin en hiver
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Dans une province reculée au pied de l’Atlas vit une modeste famille de charbonniers. Le père Ouchen, rustre et violent, désire léguer son héritage à un de ses fils, mais n’ayant pas eu de garçon, il décide de faire de sa fille aînée un garçon, Androman…
Androman qui revit les mutations de son corps adolescent et les attitudes féminines que trahit sa fausse apparence masculine, sera réticente à sa volonté. Hantée par l’envie de redevenir femme, elle tombera amoureuse. | « Filmer la résistance de la vie, la beauté des femmes, leur courage, leur intelligence… plutôt que toujours la haine – le « sang à la une » du terrorisme – dans laquelle se complaisent trop souvent des médias qui n’aboutissent qu’à stigmatiser le monde arabe et paralyser d’effroi nos démocraties. Le cinéma du côté des planteuses d’arbre, plutôt que de celui des incendiaires ou des pompiers (aussi héroïques soient-ils !). Oui, il existe dans le monde musulman (jusqu’ici dans nos banlieues) un formidable mouvement des femmes pour la liberté et l’égalité. C’est un espoir pour l’humanité ! Allez Yallah ! », c’est un chant d’amour, un grand poème épique : sans doute le plus vrai de mes films, le plus sincère, s’approchant le plus de mon désir initial de cinéma, celui de mes vingts ans, du cinéma en transe d’un Glauber Rocha ou d’un Eisenstein… L’obsession constante de ma vie : trouver une forme par laquelle la révolte dynamite l’esthétique, pour rendre le spectateur actif. Créer de l’épique qui transcende l’intime : le paradoxe de tous mes films. « L’art révolutionnaire, disait Glauber Rocha, doit être une magie capable d’ensorceler l’homme à tel point qu’il ne supporte plus de vivre dans cette réalité absurde. » » | Pour la première fois depuis sa création, le Forum social mondial, s’est tenu cette année dans un pays du Maghreb. Le choix de la Tunisie possède une résonance particulière. L’ensemble de l’événement en a fortement porté la marque. Dans un monde secoué depuis plusieurs années par les ondes de choc d’une crise globale – financière, sociale, démocratique, écologique, Tunis marque aussi à sa manière le curseur d’une vague qui monte contre la paralysie du principe démocratique et le blocage des émancipations. Le CAC-45 a envoyé 3 délégués au Forum. Leurs témoignages et retours ont pris plusieurs formes dont le film de Paul Rapinat. Le titre renvoie au fait qu’offrir du jasmin blanc (fleur symbole de la Tunisie) est un acte d’amour mais qu’offrir du jasmin d’hiver (jaune et inodore) est un acte d’insolence. Dans un contexte politique tendu et instable où le parti islamiste Ennahda au pouvoir remet régulièrement en cause les droits acquis par les femmes depuis l’indépendance, le réalisateur a recueilli des témoignages de Tunisiennes engagées dans le monde associatif ou à titre individuel. Elles disent ce qui a changé, comment elles agissent sur le terrain, leur détermination, leur mobilisation… Une parole libérée après 23 ans de dictature. Titrer « L’insolence du jasmin en hiver » c’est aussi rappeler que cette révolution ne se fait pas sans heurts, sans haussement de ton, sans morts, qu’enhiver il n’y a pas de jasmin blanc à offrir même si la révolution a voulu rester non-violente. Qu’il existe une menace d’hiver permanent si les islamistes gardent le pouvoir mais que les femmes sont là, vigilantes, impertinentes, souriantes…Le jasmin peut aussi être insolent. | |
Mardi 11 juin 18h30
ASELQO Dauphine
| Dimanche 9 juin 18h30 Cinéma les Carmes | ||
A quoi rêvent les fennecs
| Militantes | ||
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Ce documentaire propose une rencontre avec des jeunes filles jouant dans la première équipe nationale féminine de football en Algérie. Certaines vivent en France et ont été sélectionnées pour jouer dans cette équipe, lors de grands matchs. Françaises et algériennes partagent le même amour pour ce sport ; elles ont remporté la première coupe Arabe des Nations en 2006, une belle victoire. Elles sont fières de représenter cette équipe. Mais, elles s’interrogent et s’inquiètent pour leur avenir professionnel.
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Dans une Tunisie post révolutionnaire et en pleine transition démocratique, des femmes tunisiennes se portent candidates aux élections de l’Assemblée Constituante et affrontent l’arène politique pour la plupart d’entre elles pour la première fois. C’est dans une Tunisie, à la fois meurtrie par la pauvreté, révoltée par l’Injustice qui perdure et engagée dans un processus de refonte et de reconstruction à la fois inédit et ardu que les femmes se présentent à ces élections politiques.
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